Cadillac ATS, sortie de route

Fin de parcours pour la Cadillac ATS, sa production vient de cesser quinze jours après celle de sa grande sœur CTS sur le même site d'assemblage de Lansing Grand River. Sa retraite s'est faite en deux temps avec l'arrêt de la berline l'année dernière et celle du coupé ces jours-ci.

Sortie en 2012 comme modèle 2013, l'ATS a pour objectif de concurrencer le premium allemand du segment D (Mercedes Classe C, BMW Série 3), elle repose sur la plateforme Alpha, ce qui signifie que nous avons affaire à une propulsion qui peut s'équiper d'une transmission intégrale. Il faut attendre le millésime 2015, et la fin des lauriers du logo Cadillac, pour découvrir le coupé.

Quatre moteurs se logent sous son capot, l'entrée de gamme est assurée par un 2,5 litres de 202 chevaux (uniquement sur la berline, il disparaît avec le modèle 2017), il est suivi par un 2 litres turbo de 272 chevaux, un 3,6 litres de 321 chevaux (le LGX remplace le LFX en 2016) alors que l'ATS-V s'en remet à un 3,6 litres V6 biturbo de 464 chevaux, un choix dicté par ses rivales allemandes mais pas forcément le bon. L'ATS propose une BVM6 avec le 2 litres turbo, la boite automatique passe de 6 à 8 rapports avec le millésime 2016.

Aux États-Unis, la carrière de la Cadillac ATS ressemble à un feu de paille, elle débute avec 38 319 livraisons en 2013, première année pleine de commercialisation, avant de descendre à 29 890 unités dès 2014, une chute qui ne s'arrêtera jamais, malgré l'apport du coupé. En 2018, elle ne s'est écoulée qu'en 10 859 exemplaires et le premier semestre 2019 se solde avec 893 ventes (- 88,5%). Pour la petite histoire, la dernière ATS berline est peinte en Caught Red Handed, le dernier coupé en Silver Ice Metallic. La CT4 doit prendre le relais dans quelques mois.

Via Cadillac Society, GM, archives du blog

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