Cadillac en Europe, le quasi néant à court terme

Dans les années 2000, nous pouvions observer une croissance (certes relative) de Cadillac en Europe avec un pic de 3007 ventes en 2007. Quatre ans plus tard, la marque n'écoulait plus que 585 automobiles sur le vieux continent et ne retrouvera un score à quatre chiffres qu'en 2018, 1003 exemplaires écoulés. Ne comptez pas sur un rebond à court terme, et pas en raison de la Covid-19.

En effet, si Cadillac se montre fier de son XT4 en le dotant d'un 2 litres turbo diesel (LSQ) adapté aux goûts de la clientèle locale, il n'y a purement et simplement rien d'autre en magasin, CT4, CT5, XT5, XT6 et nouvel Escalade brillent tous par leur absence (allez sur Cadillac.fr, c'est plein de vide). Hélas pour les fans de la marque, la situation ne devrait pas changer à court terme, le LSQ n'aurait pas été spécialement développé pour se loger sous le capot de ses nouvelles berlines ou du XT5. Ok, il est probablement possible de le faire mais à un coût (ingénierie, tests, certifications) que quelques centaines d'unités par an ne rentabiliseraient pas.

Bref, il ne reste que trois alternatives pour les Européens qui rêvent de rouler en Cad' neuve, le XT4, le marché gris (un importateur indépendant ou un achat aux USA et une homologation par vos soins) ou la patience. En effet, le SUV électrique Lyriq devrait fouler le sol du vieux continent mais il n'est annoncé que dans deux ans en Amérique, autant dire qu'il risque de s'écouler beaucoup de temps avant qu'il ne garnisse la gamme européenne.

Une anecdote pour finir sur le XT4, son badge arrière 350D. Le 350 correspond au couple arrondi en nm (381) et le D au diesel. Le 2 litres essence devrait hériter d'un 350T (350 nm, T comme turbo). Les moteurs atmos n'ont pas de lettre, juste la valeur arrondie du couple.

Via Cadillac, Cadillac Society, Car Sales Base