V8 américains, pourquoi le choix du compresseur ?
Ford Mustang Shelby GT500, Chevrolet Corvette ZR1 ou Z06, Camaro ZL1, Dodge Charger et Challenger Hellcat ou Demon pour la seconde, toutes ces sportives américaines recourent à un compresseur, une quasi exclusivité américaine. Mais pourquoi les Big Three ne passent-ils pas au(x) turbo(s), voire à l'hybridation (bon, ça va se faire), comme les autres ? Les intéressés nous répondent.
- Ford : la tradition a en grande partie poussé l'ovale bleu à rester fidèle au compresseur avec la 2020 GT500 mais cite également ses deux qualités : une réponse immédiate lorsque le conducteur appuie sur la pédale d'accélérateur et une faculté de monter haut dans les régimes.
- GM : pour la Corvette (C7) en particulier, le capot bas impose en gros cette solution. En effet, le géant de Détroit explique que caser des V8 turbo à l'avant relève de la gageure. Devons-nous néanmoins lire entre les lignes que la C8, dont le moulin est en position centrale arrière, abandonnerait cette solution? L'avenir nous le dira mais Jordan Lee, en charge de l'ingénierie des Small Blocks, ajoute deux autres qualités, la réponse à l'accélération comme Ford et la courbe de couple mais pas le coût, comparable à un V8 turbo selon lui.
- FCA : Chris Cowland, le patron des groupes motopropulseurs du groupe, cite trois facteurs clés qui expliquent le choix du compresseur : la réponse immédiate lorsque l'on accélère (vous aurez compris que tout le monde est d'accord sur ce point), le son qu'il génère (un turbo élimine le côté old school d'un gros V8) mais aussi le style. En effet, ouvrez le capot d'une Hellcat, c'est son système de suralimentation qui vous accueille. Il se distingue de son confrère de chez GM et assure qu'une paire de turbos coûte trois fois moins cher qu'un compresseur et qu'il s'agit de la raison pour laquelle les constructeurs préfèrent la première solution.
- Mercedes : l'Allemand a utilisé des compresseurs dans les années 2000 sur de plus petits moteurs (souvenez-vous des Kompressor) mais le temps de réponse des turbos est quasiment éliminé selon lui, ce qui a justifié le choix de l'abandonner.
Via Jalopnik
- Ford : la tradition a en grande partie poussé l'ovale bleu à rester fidèle au compresseur avec la 2020 GT500 mais cite également ses deux qualités : une réponse immédiate lorsque le conducteur appuie sur la pédale d'accélérateur et une faculté de monter haut dans les régimes.
- GM : pour la Corvette (C7) en particulier, le capot bas impose en gros cette solution. En effet, le géant de Détroit explique que caser des V8 turbo à l'avant relève de la gageure. Devons-nous néanmoins lire entre les lignes que la C8, dont le moulin est en position centrale arrière, abandonnerait cette solution? L'avenir nous le dira mais Jordan Lee, en charge de l'ingénierie des Small Blocks, ajoute deux autres qualités, la réponse à l'accélération comme Ford et la courbe de couple mais pas le coût, comparable à un V8 turbo selon lui.
- FCA : Chris Cowland, le patron des groupes motopropulseurs du groupe, cite trois facteurs clés qui expliquent le choix du compresseur : la réponse immédiate lorsque l'on accélère (vous aurez compris que tout le monde est d'accord sur ce point), le son qu'il génère (un turbo élimine le côté old school d'un gros V8) mais aussi le style. En effet, ouvrez le capot d'une Hellcat, c'est son système de suralimentation qui vous accueille. Il se distingue de son confrère de chez GM et assure qu'une paire de turbos coûte trois fois moins cher qu'un compresseur et qu'il s'agit de la raison pour laquelle les constructeurs préfèrent la première solution.
- Mercedes : l'Allemand a utilisé des compresseurs dans les années 2000 sur de plus petits moteurs (souvenez-vous des Kompressor) mais le temps de réponse des turbos est quasiment éliminé selon lui, ce qui a justifié le choix de l'abandonner.
Via Jalopnik
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