Tesla Model 3, Bob Lutz impressionné par sa qualité perçue (+ quelques anecdotes sur le sujet)

Surprise, alors qu'il tire à boulets rouges depuis des années sur Tesla, Bob Lutz avoue être purement et simplement impressionné par la Model 3, plus précisément là où ne nous ne l'attendons pas, sur le niveau de sa qualité de fabrication extérieure.

Dans un billet, Maximum Bob explique que les Tesla restent rares dans le Michigan, la marque ne peut pas vendre directement du producteur au consommateur, il faut donc se motiver à aller en acheter une dans un État voisin, alors évidemment, lorsqu'il a aperçu une Model 3 rouge métallisé dans un parking d'Ann Harbor, il est allé jeter un œil.

Notre homme s'attendait (espérait ?) à une peinture écaillée et des assemblages à l'arrache, à sa surprise, rien de tout cela. Lutz parle ainsi d'une peinture sans défaut perceptible mais surtout, de panneaux de carrosserie parfaitement bien alignés et avec des espaces qu'il qualifie de "classe mondiale" (il précise, entre 3,5 et 4,5 mm).

L'ancien de chez BMW, Chrysler et GM continue de critiquer le business model de Tesla mais reconnaît qu'il est impossible de trouver quelque chose à redire sur la qualité visuelle de la Model 3, il fait même une comparaison avec les moulages en fibre de verre des automobiles, constitués d'une seule pièce et dont les différents panneaux sont symbolisés par des rainures.

Elon Musk n'a pas tardé à réagir sur Twitter, il remercie Bob, en soulignant qu'il est un critique dur.

Bob Lutz profite de l'occasion pour nous raconter comment il a convaincu GM d'améliorer la qualité perçue de ses autos. Lorsqu'il arrive en 2001, il décide de rassembler la plupart des autos vendues par le géant de Détroit et de les comparer avec ce que faisaient les Allemands (étonnamment pas les meilleurs), les Japonais (meilleurs mais pas leaders) et les Coréens (les patrons), on lui a du coup promis des sous et du temps pour parvenir au même résultat. Par chance, il explique que quelques discussions avec les superviseurs et les ouvriers spécialisés auront permis de remonter la pente en quelques mois et sans dépense d'argent.

Il raconte également comment Volkswagen, qui voulait rattraper les Japonais dès les années 80 sur le sujet, s'y est pris. Ferdinand Piëch a regroupé les responsables de la production dans une salle et leur a fixé un ultimatum, ils avaient six semaines pour que les voitures aient un écart constant de 4 mm ou alors, ils seraient virés, un style de management qui ne correspond pas, selon Lutz, à la culture américaine, il n'a donc pas suivi les conseils de son confrère.

Via Road and Track

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