Chevrolet Cruze, pouvait-on la sauver ?

Était-il possible de sauver la Chevrolet Cruze, le site d'assemblage de Lordstown et l'emploi des 3 000 personnes qui y travaillaient, s'évitant ainsi les foudres de Donald Trump ? En tout cas, il apparaît qu'un plan allant dans ce sens fut présenté aux dirigeants de GM en décembre 2018.

Bernie Moreno, basé à Cleveland (dans l'Ohio comme Lordstown), est propriétaire d'une douzaine de concessions automobiles aux États-Unis, il distribue des marques comme Lotus, Rolls Royce, Mercedes, Buick et GMC. Son idée pour sauver Lordstown alors fraîchement condamné ? Fonder une entreprise internationale de VTC avec, pour démarrer l'activité, une flotte de 150 000 à 180 000 Chevrolet Cruze, un chiffre à comparer aux 142 617 ventes américaines en 2018. Hélas, le constructeur aurait décliné l'offre.

Bernie Moreno refuse de commenter cette affaire dans la mesure où il a signé une clause de confidentialité, GM n'en dit guère plus, simplement qu'il a reçu des demandes d'informations sur Lordstown et la Chevrolet Cruze. Le président de l'UAW Local 1112, celui de l'usine, David Green, déclare que "Si cet accord était réel, il aurait pu sauver 3 000 personnes à Lordstown plus les fournisseurs de pièces de rechange". Enfin, si Donald Trump lit cette histoire, nul doute qu'il ne manquera pas de la commenter sur Twitter avec son style bien à lui.

Via Detroit Free Press, images de la dernière Cruze via GM

Commentaires

Articles les plus consultés depuis une semaine

La Ford V8 où Bonnie and Clyde sont morts

Hors-sujet du blog, ma visite au BMW Zemtrum Museum de Spartanburg

Chevrolet Camaro, de 88 à 580 chevaux