le NLRB porte plainte contre Tesla

Le National Labor Relations Board (NLRB), une agence indépendante du pouvoir fédérale qui lutte contre les pratiques illégales au travail, a déposé plainte contre Tesla. Ce dernier est accusé de faire pression sur ses employés pour empêcher l'implantation de l'UAW à Fremont.

Le NLRB cite plusieurs incidents dans lesquels des vigiles auraient refusé de laisser des employés tracter, en dehors de leurs heures de travail, pour le syndicat aux portes de l'usine. Les ouvriers de Tesla affirment en outre qu'ils n'ont pas le droit de discuter des conditions de sécurité de leur travail, pointée régulièrement du doigt ces derniers mois, et que les ressources humaines les ont interrogés au sujet de leur projet de se syndiquer. Cerise sur le gâteau, un superviseur a menacé de licencier quiconque distribuerait ou afficherait des documents non approuvés par l'entreprise selon eux.
La direction nie toutes ces allégations selon une réponse apportée à cette plainte la semaine dernière et que l'Associated Press s'est procurée grâce au Freedom of Information Act, une loi qui permet un accès libre à l'information. Tesla ajoute que la plainte est incomplète car les noms des vigiles qui auraient empêché tout tractage n'y figurent pas, il lui est donc impossible de mener ses propres investigations pour vérifier la véracité des faits.
Selon la loi fédérale, chacun peut faire la promotion d'un syndicat hors de son temps de travail et hors de l'entreprise. En outre, les salariés peuvent discuter de l'opportunité de se syndiquer lors de leurs pauses si n'importe quel autre sujet de conversation est autorisé.
Le NLRB organisera une audience le 14 novembre à Oakland, une ville proche de Fremont. Les partisans de l'UAW avancent un chiffre de Worksafe selon lequel le taux de blessures enregistrées de Tesla était de 8,8 pour 100 ouvriers, contre 6,7 en moyenne dans l'industrie auto, en 2015. Le consctructeur ne nie pas la situation d'époque mais souligne les progrès effectués depuis. Ainsi, au premier trimestre 2017, ce taux serait tombé à "seulement" 4,6 blessures pour 100 ouvriers.
Finissons par un accord passé entre Tesla et ses employés qui interdit aux seconds de parler du premier, sauf autorisation accordée par celui-ci, reste à savoir si cette contrainte est légale, rien n'est moins sûr.

Via The Detroit News

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