Ford Taurus, avenir incertain

En avril dernier, Ford dévoilait sa nouvelle génération de Taurus en Chine, une automobile qui pourrait bien ne jamais arriver sur le continent américain et la raison en est simple, ses ventes (comme celles de ses rivales) à domicile sont en sensible baisse de 28% en 2015 au 31 juillet avec seulement 29 967 livraisons.

En tout cas, l'actuelle génération, sortie en 2009 et restylée pour le millésime 2013, devrait rester au catalogue quelques années supplémentaires et son remplacement dépendra de son pouvoir d'attraction (relativement limité, elle est plus chère et moins spacieuse qu'une Fusion). Si la Taurus continue de dévisser, elle se sera pas remplacée pour laisser place nette à la Lincoln Continental ou alors l'ovale bleu pourrait décider d'en importer quelques unes de Chine. Quoi qu'il en soit, ne comptez pas dans cette hypothèse sur une prod' américaine.
La Ford Taurus a réssuscité grâce à la volonté d'Alan Mulally, amateur de grandes routières, mais comme il n'est plus dans la maison, il n'y a plus guère de monde pour la défendre. Chez l'ovale bleu, un porte-parole se borne à déclarer que "la Taurus continue de jouer un important rôle dans notre gamme de véhicules nord-américaine"
Seul atout de l'auto, 20% d'entre-elles sont converties en Police Interceptor mais là encore, les ventes déclinent au bénéfice de la Police Interceptor Utility (base d'Explorer).
En 1986, première année pleine de commercialisation, la Taurus a séduit 263 450 clients, un chiffre qui a grimpé jusqu'à 409 751 unités (1992) avant de tomber à 45 617 unités (2009). En 2014, le compteur est à 62 629 ventes.

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