Workhorse, un sauveur aux pieds d'argile ?

Workhorse serait-il un sauveur (celui du site d'assemblage de GM de Lordstown, Ohio) au pieds d'argile ? C'est en tout cas ce que suggèrent quelques chiffres (du genre de ceux qui ne rassurent pas) sur cette entreprise. Néanmoins, tout n'est pas forcément perdu, explications.

Workorse fabrique divers véhicules électriques de livraison (camions, pick-ups, aéronefs ou drones) ainsi que des logiciels dédiés à la télématique ou au tracking, bref un large éventail de produits qui amènent en théorie de larges ventes, sauf que ce n'est pas du tout le cas. En fait, depuis 12 ans, l'entreprise n'a écoulé que quelques centaines de véhicules.

Comme les miracles n'existent pas, ce peu d'activité n'est pas sans conséquence sur les résultats financiers. Ainsi, nous apprenons que Workhorse a pour le moment perdu 150 millions de dollars et que ses bénéfices 2018 ne se montent qu'à 763 000 dollars. Pis, il n'y avait que 3 millions de dollars de trésorerie fin mars, pas de quoi rassurer pour l'avenir.

Steve Burns, fondateur de Workhorse, ne nie pas ces difficultés et reconnaît que reconvertir Lordstown (qui fabriquait la Chevy Cruze) est une "tâche gargantuesque" qui réclamera au bas mot 300 millions de dollars. Toutefois, notre homme reste optimiste, il assure avoir reçu des miliers de commandes de grandes entreprises comme DHL, UPS et Ryder. La situation pourrait même franchement s'éclaircir si Worhorse remporte l'appel d'offres de la poste américaine (US Postal) qui doit renouveler sa vieille flottes de véhicules, un contrat à plusieurs milliards de dollars. Le vainqueur sera (normalement) désigné avant la fin de l'année.

Via Left Lane

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