Muscle cars légendaires, 1970 Plymouth Road Runner Superbird
À la fin des années 60/début des années 70, le marketing des constructeurs de Détroit se résume au credo suivant : Gagner le dimanche, vendre le lundi. Du coup, le Big Three se battent sur toutes les pistes de drag et sur tous les circuits américains. En NASCAR, la guerre de l'aérodynamisme fait rage entre les groupes Ford et Chrysler. C'est dans ce cadre que Plymouth sort sa 1970 Road Runner Superbird qui emboîte le pas de sa cousine 1969 Dodge Charger Daytona.
Il y a 45 ans, la notion de réduction des coûts par le partage de pièces communes existe déjà mais n'est peut-être pas poussée à son paroxysme comme aujourd'hui. Conséquence heureuse de la chose, les appendices aérodynamiques de la Plymouth ne sont pas les mêmes que ceux de la Dodge, ils sont développés expressément pour pouvoir s'installer sur la carrosserie des Belvidere/Road Runner. Des économies sont néanmoins faites sur ce qui ne se voit pas (trop), par exemple le nez de la voiture repose sur les ailes avant et un capot (allongé) de 1970 Dodge Coronet. Toutes les Superbird se dotent d'un toit en vinyle, ce qui permet de cacher les traces de soudure laissées par le montage de la lunette arrière encastrée, d'écopes latérales (qui font ici jolies) et d'un gros aileron arrière, sans oublier bien entendu le fameux Bip-Bip.
Sous le capot, le client a le choix entre trois moteurs, le 7,2 litres (440 cid) à carburateur quadruple corps de 375 chevaux à 4600 tr/min et 651 nm ou 480 lb-pi à 3200 tr/min, le 440+6 à trois carburateurs double corps de 390 chevaux et le 7 litres (426 cid) Hemi de 425 chevaux.
Hélas, le succès n'est pas au rendez-vous, son design est jugé comme "too much" par les clients et le tarif supérieur de 1 000 dollars par rapport à une classique Road Runner finit de calmer leurs ardeurs. Certains concessionnaires, qui en ont assez d'avoir une voiture qui prend la poussière dans leur showromm, "plument" (aileron, nez) la Superbird et la vendent comme une simple Road Runner. La production n'excède pas les 1 920 unités.
La 1970 Plymouth Road Runner Superbird de 375 chevaux abat le 0-60 mph et le 1/4 de mile en 6,7 et 14,3 secondes à la vitesse de 103,7 mph ou 167 km/h.
Via Auto Editors of Consumer Guide, photos via Barrett-Jackson
Il y a 45 ans, la notion de réduction des coûts par le partage de pièces communes existe déjà mais n'est peut-être pas poussée à son paroxysme comme aujourd'hui. Conséquence heureuse de la chose, les appendices aérodynamiques de la Plymouth ne sont pas les mêmes que ceux de la Dodge, ils sont développés expressément pour pouvoir s'installer sur la carrosserie des Belvidere/Road Runner. Des économies sont néanmoins faites sur ce qui ne se voit pas (trop), par exemple le nez de la voiture repose sur les ailes avant et un capot (allongé) de 1970 Dodge Coronet. Toutes les Superbird se dotent d'un toit en vinyle, ce qui permet de cacher les traces de soudure laissées par le montage de la lunette arrière encastrée, d'écopes latérales (qui font ici jolies) et d'un gros aileron arrière, sans oublier bien entendu le fameux Bip-Bip.
Sous le capot, le client a le choix entre trois moteurs, le 7,2 litres (440 cid) à carburateur quadruple corps de 375 chevaux à 4600 tr/min et 651 nm ou 480 lb-pi à 3200 tr/min, le 440+6 à trois carburateurs double corps de 390 chevaux et le 7 litres (426 cid) Hemi de 425 chevaux.
Hélas, le succès n'est pas au rendez-vous, son design est jugé comme "too much" par les clients et le tarif supérieur de 1 000 dollars par rapport à une classique Road Runner finit de calmer leurs ardeurs. Certains concessionnaires, qui en ont assez d'avoir une voiture qui prend la poussière dans leur showromm, "plument" (aileron, nez) la Superbird et la vendent comme une simple Road Runner. La production n'excède pas les 1 920 unités.
La 1970 Plymouth Road Runner Superbird de 375 chevaux abat le 0-60 mph et le 1/4 de mile en 6,7 et 14,3 secondes à la vitesse de 103,7 mph ou 167 km/h.
Via Auto Editors of Consumer Guide, photos via Barrett-Jackson
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