Denali, la vache à lait de GMC

Depuis son apparition il y a près de 20 ans de cela, avec le Yukon, la griffe Denali de GMC s'est bien développée et constitue une magnifique vache à lait pour la marque et General Motors en général. Désormais dispo sur toute la gamme, Savana excepté, son succès est indéniable.

Denali n'est pas séparé de GMC, ce serait un grand mot, mais son autonomie est incontestable. Finalement, nous pouvons faire la comparaison avec AMG (Mercedes) ou TRD (Toyota) sauf qu'ici, on se contente d'apposer une belle calandre grillagée, de nombreux chromes, des matériaux plus nobles et quelques équipements supplémentaires, aucune modification technique en profondeur n'est au programme. Bref, la formule ne coûte pas cher mais rapporte gros, si GMC était indépendant de GM, il pointerait en 150ème position dans le Fortune 500 et peut se targuer d'être la marque automobile non premium la plus rentable.
Ce succès est certes la conséquence d'une politique de rebadging, nous avons le plus souvent affaire à des Chevy endimanchées, qui marche mais les Denali y participent grandement. En effet, alors qu'il est possible de s'offrir un Yukon SLE pour 50 K$, 75% des acheteurs de ce gros SUV investissent dans un Denali qui débute à 65 K$. Notons ici que le package comprend heureusement le 6,2 litres V8 (celui du Cadillac Escalade) quand les autres se contentent du 5,3 litres. Un Sierra HD sur deux est également acheté dans cette finition avec une facture qui débute à 60 K$ et qui peut monter à près de 75 $. La proportion de Denali chez les autres GMC est nettement moins haute, autour de 10-12% pour le Terrain par exemple, mais ce dernier évolue dans un segment où le prix reste un critère d'achat important, son score n'a donc finalement rien de ridicule.

Via Motor Authority

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