Tesla, un pied dans la tombe selon Bob Lutz
Tesla a t-il un pied dans la tombe ? C'est en tout cas ce que nous explique Bob Lutz dans un édito publié sur Road end Track. Peu de trésorerie, actifs titrisés et stocks en hausse, voici le tiercé perdant d'un constructeur automobile qui est également celui de l'entreprise d'Elon Musk. Comme souvent, les causes de ces déboires sont multiples, Maximum Bob en détecte ici trois principales.
- Premièrement, le client qui dépense beaucoup d'argent dans une automobile aura du mal à admettre qu'il doit faire une longue recharge de sa batterie s'il fait par exemple un Détroit-Chicago. Le prix du gallon (3,78 litres) d'essence, environ de 2 dollars, n'arrange évidemment pas les choses. Lutz souligne que s'il s'agit déjà d'un sérieux problème pour une Toyota Prius ou une Chevrolet Volt, c'est encore pire pour une Model S.
- Deuxièmement, Tesla n'a aucune "sauce secrète" concernant les technologies en matière de batterie de voiture électrique. Musk devrait prendre ce point en considération parce que lorsqu'un constructeur comme Audi annonce qu'il va sortir une VE, vers qui se tournera naturellement l'acheteur d'une auto premium ?
- Troisièmement, il y a un problème avec la distribution. Aucun acteur de l'industrie automobile n'a jamais réussi à avoir ses propres magasins. Lutz explique par exemple que BMW était propriétaire de 5 points de vente quand il a débarqué chez lui dans les années 70, tous étaient de vrais gouffres financiers. Il pense qu'Elon Musk s'imagine qu'on peut vendre des Tesla comme Apple vend des téléphones intelligents ou des iPad mais une concession exige beaucoup d'espace, du personnel bien formé, un coin pour le SAV, etc...Tout ceci engendre d'énormes coûts fixes qu'un système de franchises élimine.
Bob Lutz ne croit pas que le Model X sera la sauveur de Tesla, au contraire même dans la mesure où il est cher et que sa structure doit s'accommoder des portes style "ailes de faucon".
La solution qu'il prône pour que Tesla ait un avenir consiste à réduire les coûts partout où il est possible de le faire car quand on perd 4 000 dollars par voiture vendue, il y a un problème et arrivera forcément le moment où l'entreprise ne recevra plus d'argent frais. Il envisagerait également une voiture style Chevrolet Volt (logique, il en est le père et c'est ce qu'il fait avec Via Motors), c'est à dire qui soit capable de rouler à l'électricité sur 50 ou 60 miles (80 à 97 km) avant qu'un moteur thermique ne prenne le relais. Il sait que Tesla perdrait son image de constructeur de VE pures mais il rappelle que peu de gens imaginaient une Porsche avec moteur placé à l'avant dans le passé.
Bob Lutz conclut en disant qu'il aime beaucoup Elon Musk, que la Model S est une fabuleuse auto mais que des tas d'entreprises avec d'excellents produits et gérées par des gens brillants ont disparu. Tesla doit revoir son mode de fonctionnement et sa gamme s'il ne veut pas les rejoindre.
- Premièrement, le client qui dépense beaucoup d'argent dans une automobile aura du mal à admettre qu'il doit faire une longue recharge de sa batterie s'il fait par exemple un Détroit-Chicago. Le prix du gallon (3,78 litres) d'essence, environ de 2 dollars, n'arrange évidemment pas les choses. Lutz souligne que s'il s'agit déjà d'un sérieux problème pour une Toyota Prius ou une Chevrolet Volt, c'est encore pire pour une Model S.
- Deuxièmement, Tesla n'a aucune "sauce secrète" concernant les technologies en matière de batterie de voiture électrique. Musk devrait prendre ce point en considération parce que lorsqu'un constructeur comme Audi annonce qu'il va sortir une VE, vers qui se tournera naturellement l'acheteur d'une auto premium ?
- Troisièmement, il y a un problème avec la distribution. Aucun acteur de l'industrie automobile n'a jamais réussi à avoir ses propres magasins. Lutz explique par exemple que BMW était propriétaire de 5 points de vente quand il a débarqué chez lui dans les années 70, tous étaient de vrais gouffres financiers. Il pense qu'Elon Musk s'imagine qu'on peut vendre des Tesla comme Apple vend des téléphones intelligents ou des iPad mais une concession exige beaucoup d'espace, du personnel bien formé, un coin pour le SAV, etc...Tout ceci engendre d'énormes coûts fixes qu'un système de franchises élimine.
Bob Lutz ne croit pas que le Model X sera la sauveur de Tesla, au contraire même dans la mesure où il est cher et que sa structure doit s'accommoder des portes style "ailes de faucon".
La solution qu'il prône pour que Tesla ait un avenir consiste à réduire les coûts partout où il est possible de le faire car quand on perd 4 000 dollars par voiture vendue, il y a un problème et arrivera forcément le moment où l'entreprise ne recevra plus d'argent frais. Il envisagerait également une voiture style Chevrolet Volt (logique, il en est le père et c'est ce qu'il fait avec Via Motors), c'est à dire qui soit capable de rouler à l'électricité sur 50 ou 60 miles (80 à 97 km) avant qu'un moteur thermique ne prenne le relais. Il sait que Tesla perdrait son image de constructeur de VE pures mais il rappelle que peu de gens imaginaient une Porsche avec moteur placé à l'avant dans le passé.
Bob Lutz conclut en disant qu'il aime beaucoup Elon Musk, que la Model S est une fabuleuse auto mais que des tas d'entreprises avec d'excellents produits et gérées par des gens brillants ont disparu. Tesla doit revoir son mode de fonctionnement et sa gamme s'il ne veut pas les rejoindre.
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