Boire ou produire, inutile de choisir chez Chrysler


Septembre 2010, le groupe Chrysler renvoie 13 employés de l’usine de Jefferson North surpris par une chaine de TV en train de boire de l'alcool et de fumer des substances pas forcément recommandées (ni légales) quand on doit retourner travailler après. Décembre 2012, ces individus sont réintégrés contre le souhait du constructeur d’Auburn Hills qui ne s’en cache pas.

En effet, ces salariés ont demandé leur réintégration par le biais d’un arbitrage prévu par une convention collective signée entre Chrysler et le syndicat UAW. Après une procédure d’un peu plus de deux ans, l’arbitre vient donc de trancher la question et le groupe au Pentastar n’a pas d’autre choix que de les reprendre. Il n’y aurait pas de preuves suffisamment concluantes pour justifier un licenciement selon l’arbitre.
Scott Garberding, vice-président senior de la production de Chrysler, déclare que son entreprise ne tolère pas de tels comportements mais qu’il ne peut pas faire autrement que de reprendre ces 13 salariés. Il qualifie même cette situation comme étant une « d’aberration » et fait un speech sur la recherche de la qualité optimale de la production de chacune des voitures du groupe.
Seul point non abordé, nous ne savons pas si les arriérés de salaires doivent être versés.

Via Chrysler

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