SSC Tuatara, est-ce mort?
"Pas de nouvelle, bonnes nouvelles" dit le proverbe sauf qu'il est difficile d'être d'accord avec celui-ci dans le cas de la SSC Tuatara, la hypercar qui devait terrasser la Bugatti Veyron en lui enlevant sa couronne de voiture de production la plus rapide au monde. La commercialisation était prévue fin 2013 ou début 2014 mais rien au 17 mai, c'est silence radio du petit artisan et ce, depuis bien avant cette date.
En effet le dernier communiqué date du 24 avril 2013, le dernier message sur Facebook du 16 septembre et le dernier tweet du lendemain. Doit-on en conclure que l'affaire est purement et simplement morte? C'est une thèse plus que probable, en voici les raisons.
- Aucun prototype de Tatuara n'a été testé, du moins à la connaissance du public, juste un mulet de Ultimate Aero censé en reprendre des éléments.
- Les coûts fixes pour certifier une voiture sont énormes. Même si SSC compte vendre 10 exemplaires par an uniquement, il faut une trésorerie énorme pour répondre aux normes de crash-tests et d'émissions polluantes.
- Les coûts liés à l'ingénierie, au développement du moteur, à la validation des différents éléments et à la production ajoutent une jolie somme à l'addition.
Bref tout ceci paraît bien compliqué, SSC est une jeune entreprise et il n'est pas évident que les banques accordent les prêts nécessaires à l'aventure ou que les investisseurs se bousculent au portillon. Il convient aussi de rappeler que sur ce très petit segment des hypercars, il y a beaucoup de candidats et très peu d'élus du genre de Pagani ou Koenigsegg.
En conclusion, je ne veux pas jouer l'oiseau de mauvais augure mais...
Via Car_Revs_Daily
En effet le dernier communiqué date du 24 avril 2013, le dernier message sur Facebook du 16 septembre et le dernier tweet du lendemain. Doit-on en conclure que l'affaire est purement et simplement morte? C'est une thèse plus que probable, en voici les raisons.
- Aucun prototype de Tatuara n'a été testé, du moins à la connaissance du public, juste un mulet de Ultimate Aero censé en reprendre des éléments.
- Les coûts fixes pour certifier une voiture sont énormes. Même si SSC compte vendre 10 exemplaires par an uniquement, il faut une trésorerie énorme pour répondre aux normes de crash-tests et d'émissions polluantes.
- Les coûts liés à l'ingénierie, au développement du moteur, à la validation des différents éléments et à la production ajoutent une jolie somme à l'addition.
Bref tout ceci paraît bien compliqué, SSC est une jeune entreprise et il n'est pas évident que les banques accordent les prêts nécessaires à l'aventure ou que les investisseurs se bousculent au portillon. Il convient aussi de rappeler que sur ce très petit segment des hypercars, il y a beaucoup de candidats et très peu d'élus du genre de Pagani ou Koenigsegg.
En conclusion, je ne veux pas jouer l'oiseau de mauvais augure mais...
Via Car_Revs_Daily
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