Dodge Challenger, des ventes américaines au plus haut
Mieux, il est intéressant de constater que ses ventes américaines sont en constante progression depuis 10 ans, à l'exception de 2016, elles ont débuté à 17 423 unités en 2008 pour passer à 25 852 unités en 2009, une année où le marché automobile s'effondrait.
Depuis cette date, nous pouvons observer trois périodes, 2010-212 où elle tourne entre 36 000 et près de 44 000 ventes, 2013-2014 où elle grimpe à un peu plus de 51 000 ventes et depuis 2015 où elle dépasse largement les 60 000 unités.
Comment expliquer un tel succès alors que la Dodge n'est objectivement pas la meilleure de sa catégorie (poids, vieille plateforme) ? Son look constitue probablement un important critère d'achat mais surtout, elle symbolise parfaitement la muscle car à l'ancienne, gros moteurs (jusqu'à 6,4 litres) et grosses puissances (jusqu'à 840 chevaux pour la Demon), tant pis si son comportement ne se montre pas aussi bon que celui d'une Ford Mustang ou d'une Chevrolet Camaro qu'elle vient de déloger de sa seconde place.
La Dodge Challenger sort début 2008, elle profite du millésime 2011 pour se refaire une (petite) beauté et profite au passage pour adopter le V6 Pentastar alors que le V8 de la SRT passe de 6,1 à 6,4 litres. Un deuxième restylage (plus profond) arrive avec le modèle 2015, il s'accompagne de la maintenant fameuse Hellcat de 707 chevaux. Deux ans plus tard, le V6 peut se coupler à une transmission intégrale, la Demon (808 ou 840 chevaux) sort en 2018, elle disparaît avec ce nouveau millésime mais la Hellcat Redeye vous offre 797 canassons. De nombreuses séries spéciales et/ou des teintes rétros participent également au maintien de l'intérêt de l'auto depuis plus de 10 ans.
Via FCA, CarSalesBase
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