Une des deux 1955 Cadillac Die Valkyrie en vente
Ce concept part d'une idée simple, offrir la puissance d'un V8 américain à la clientèle européenne. Notre homme prend donc pour base un châssis 1955 Cadillac Series 60 Special et se charge de l'habillage. Le résultat est montré au salon de l'auto de Paris, il est impossible de passer à côté de la calandre en V qui lui confère une forte personnalité. Notons par ailleurs une peinture bicolore et un toit totalement amovible, ce qui fait de cette Cad' customisée un authentique cabriolet 4 places. L'intérieur en cuir noir s'équipe de sièges dont il se peut qu'ils partagent des composants avec ceux de la Mercedes 300.
La construction de la Die Valkyrie est confiée à Hermann Spohn, situé à Ravensbourg en Allemagne. Ce carrossier possède un joli CV puisqu'il a travaillé avec Maybach avant la seconde guerre mondiale mais aussi pour Hispano-Suiza et Mercedes-Benz, des constructeurs plutôt exigeants sur la qualité.
La voiture est très grande, son empattement se monte à 3,34 mètres ou 133 pouces comme sa donneuse, et conserve le 5,4 litres (331 cid) V8 à soupapes en tête et deux carburateurs quadruple corps, il développe 270 chevaux.
La légende veut que Cadillac aurait envisagé de reprendre ce projet pour tenter de s'imposer en Europe, d'autant que Brooks Stevens ne cache en rien ses origines américaines. Hélas, l'affaire ne se fait finalement pas et seules deux Die Valkyrie sont fabriquées dont l'une offerte par Stevens à son épouse Alice. cette dernière roule plusieurs milliers de miles km avec puis le cabrio part au Brooks Stevens Museum, il y reste jusqu'au milieu des années 90.
À l'exception de la peinture, refaite une fois, ce concept reste dans son jus, dehors, dedans et mécaniquement. Il est facturé 395 000 dollars.
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