Incendie Fisker Karma, la batterie hors de cause
A priori l'histoire de l'incendie au Texas de la semaine dernière mettant en cause une Fisker Karma n'est pas une nouvelle histoire de batterie qui prend feu (celle impliquée est intacte), c'est heureux car Fisker a déjà procédé à deux rappels sur ce point et il n'est pas certain que son fournisseur A123 Systems (qui rencontre déjà des difficultés financières) aurait pu supporter une nouvelle affaire de ce genre. Néanmoins la Karma serait bel et bien à l'origine de l'incendie de la semaine dernière dans un garage de la banlieue de Houston, alors quel en serait l'origine?
Probablement une mauvaise isolation thermique du compartiment moteur et du système d'échappement ayant pu entraîner une surchauffe de l'ensemble, la fuite d'un liquide servant en quelque sorte d'allumette d'après Jon Bereisa, CEO de la société de conseil Auto Lectrification.
Bereisa était le directeur de l'ingénierie de la EV1 de General Motors et a participé au développement de la Chevrolet Volt, autant dire qu'il s'y connait un petit peu. Ce dernier a conduit et analysé la Karma, il a été surpris de l'étroitesse du compartiment moteur qui laissait pas de place pour y installer des protections thermiques digne de ce nom ou un plus gros moteur qui aurait pourtant mieux encaisser le poids de l'auto. Je rappelle qu'on parle ici d'un 2 litres de 240 chevaux (certes assisté par les moteurs électriques) et d'un poids de quasiment 2,5 tonnes.
Il ajoute que si le propriétaire a senti une odeur de caoutchouc, ça ne peut pas venir de la batterie car cette dernière ne dégage pas ce type d'odeur si elle s'enflamme.
Fisker ne commente pas la thèse de Jon Bereisa et les conclusions de celui-ci ne sont en rien les conclusions de l'enquête qui devraient être rapidement connues.
Via Automotive News
Probablement une mauvaise isolation thermique du compartiment moteur et du système d'échappement ayant pu entraîner une surchauffe de l'ensemble, la fuite d'un liquide servant en quelque sorte d'allumette d'après Jon Bereisa, CEO de la société de conseil Auto Lectrification.
Bereisa était le directeur de l'ingénierie de la EV1 de General Motors et a participé au développement de la Chevrolet Volt, autant dire qu'il s'y connait un petit peu. Ce dernier a conduit et analysé la Karma, il a été surpris de l'étroitesse du compartiment moteur qui laissait pas de place pour y installer des protections thermiques digne de ce nom ou un plus gros moteur qui aurait pourtant mieux encaisser le poids de l'auto. Je rappelle qu'on parle ici d'un 2 litres de 240 chevaux (certes assisté par les moteurs électriques) et d'un poids de quasiment 2,5 tonnes.
Il ajoute que si le propriétaire a senti une odeur de caoutchouc, ça ne peut pas venir de la batterie car cette dernière ne dégage pas ce type d'odeur si elle s'enflamme.
Fisker ne commente pas la thèse de Jon Bereisa et les conclusions de celui-ci ne sont en rien les conclusions de l'enquête qui devraient être rapidement connues.
Via Automotive News
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