FCA veut fusionner avec le groupe Renault

La rumeur courait depuis hier, elle se confirme ce matin, FCA propose une fusion à 50/50 avec le groupe Renault. Si les discussions aboutissent, nous assisterons à la naissance du troisième groupe automobile mondial, les ventes cumulées des deux constructeurs sont de 8,7 millions de véhicules.

Dans le détail, cette nouvelle entité deviendrait numéro quatre en Amérique du Nord, numéro deux en Europe, Afrique et Moyen-Orient et numéro un en Amérique latine si nous nous référons aux chiffres 2018. En outre, elle se doterait des ressources nécessaires pour accroître sa présemce en Asie-Pacifique.

Le chiffre d'affaires, toujours sur la base des données 2018, atteindrait les 170 milliards d'euros, le bénéfice avant impôts 10 milliards d'euros et le bénéfice net 8 milliards d'euros. L'Italo-Américain estime que 90% des synergies faites en 6 ans proviendraient des postes suivants : achats (40%), R&D (30%), activité manufacturière (20%). Le nombre de plateformes pourrait fondre de 20%, celui de familles de moteurs de 30%.

Le conseil de Renault-FCA serait composé au départ de 11 membres dont 4 de chez Renault, 4 de chez FCA et 1 de chez Nissan, (toujours) partenaire du Français. Notez néanmoins que le Japonais ne prend pas part au deal même si l'entreprise dirigée par Mike Manley souligne que l'alliance au sens large pèserait 15 millions de ventes par an.

Pour convaincre ses actionnaires, FCA s'engage à verser 2,5 milliards d'euros de dividendes ainsi que le fruit de la vente des actions Comau ou 250 millions d'euros de plus si elle ne se fait pas. Côté emploi, aucune fermetute d'usine ne figure dans ce projet.

Finissons par le portefeuille de marques d'un potentiel Renault-FCA, celui-ci serait constitué de blasons premium (Maserati, Alfa Romeo), low cost (Dacia, Lada), et de noms mondialement connus (Renault, Fiat, Jeep, Ram).

Via FCA