2018 Ford Fiesta, que devons-nous attendre en Amérique ?

Hier soir à Cologne, Ford a dévoilé sa nouvelle génération de Fiesta qu'il présente comme étant "la petite voiture la plus avancée technologiquement". La gamme correspond bien sûr à celle qui sera vendue en Europe et au Moyen-Orient mais pour l'instant, aucune info n'a filtré sur les versions nord-américaines, essayons de voir ce qui pourrait rester ou changer chez celles-ci.

Tout d'abord, l'actuelle Fiesta vendue aux USA est indisponible en trois portes et il en sera sans le moindre doute de même pour la prochaine. La question est plutôt de savoir si le constructeur a prévu une 4 portes, ce type de carrosserie étant peu populaire sur le vieux continent, sauf dans quelques pays de la Méditerranée, impossible de le savoir aujourd'hui.
Ensuite, il est probable que le positionnement haut de gamme de la voiture ne soit pas maintenu chez nous. La Vignale, finition inconnue en Amérique, sautera à coup sûr, le sort de la ST-Line est bien incertain, le crossover Active va peut-être un petit peu loucher du côté de chez Chevy (Spark Activ même si elle est plus petite) pour se décider mais il n'y a aucune raison que la Titanium soit absente. Néanmoins, des équipements comme SYNC 3, le système audio B&O Play, le toit panoramique ou les aides à la prévention de collision (deux caméras, trois radars et 12 capteurs ultrasons) intégreront le catalogue.
Concernant l'offre mécanique, le 1 litre Ecoboost constitue le choix le plus logique. En Europe, il se décline en trois puissances, 100; 125 et 140 chevaux, l'Amérique ne devrait retenir qu'une ou les deux dernières possibilités même si la BVA6 avec palettes au volant n'est annoncée que sur la version 100 chevaux. Une boite manuelle à 6 rapports est prévue. Ford reste sourd aux sirènes du diesel, hors trucks, en Amérique.
La Ford Fiesta se distingue par une structure renforcée, un espace pour les genoux à l'arrière plus généreux de 16 mm (0,63 pouces), un accoudoir avant mieux positionné, une boite à gants plus grande de 20% ou un hayon plus large. Bien sûr, tout est fait pour qu'elle passe avec brio les crash-tests Euro NCAP et, j'en suis sûr, tout sera fait pour qu'elle brille aux épreuves de la NHTSA et de l'IIHS.
Enfin, il convient de ne pas écarter la thèse que cette nouvelle citadine ne vienne jamais en Amérique du Nord car après tout, Ford botte gentiment en touche lorsque la question est abordée et les ventes américaines de l'actuel modèle ne plaident pas en sa faveur. Si l'affaire se fait, la notre viendra du Mexique ou de Thaïlande fin 2017 ou début 2018.

Via Ford

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